Zone de basses émissions : que faut-il savoir ?
Les voitures sont responsables de la forte concentration de suie et de particules fines dans l’air et elles polluent notre environnement. C’est pourquoi plusieurs villes ont décidé d’instaurer une zone de basses émissions. Qu’est-ce que cela signifie exactement et qu’est-ce que cela implique ? Dans cet article, nous vous expliquons tout ce que vous devez savoir.
De quoi s’agit-il ?
Une zone de basses émissions est une zone où seuls les véhicules à basses émissions sont admis. Concrètement, cela signifie que les véhicules trop polluants ne peuvent plus pénétrer dans ce secteur. L’objectif principal est d’améliorer la qualité de l’air de cette zone.
Quels types de voitures ne peuvent pas pénétrer dans une zone de basses émissions ?
L’autorisation d’entrer dans une zone de basses émissions dépend de la catégorie et de la norme euro de votre véhicule. Ces deux informations se trouvent sur le certificat d’immatriculation de votre voiture. Cette décision s’applique aux véhicules des catégories M, N et T qui roulent au diesel, à l’essence ou au gaz naturel. Les voitures électriques peuvent donc toujours entrer dans une zone de basses émissions. Les véhicules dont la norme euro est inférieure à 4 ne peuvent pas pénétrer dans la zone de basses émissions. Pour connaître les conditions d’accès spécifiques, il est conseillé de consulter ce site. Si aucune norme euro n’est mentionnée sur votre certificat d’immatriculation, consultez la date de la première immatriculation. En 2020, les règles deviendront plus strictes. Pour éviter une amende, suivez attentivement les modifications.
Où ces zones se situent-elles ?
Des zones de basses émissions ont vu le jour à Anvers et à Bruxelles. À partir de 2020, d’autres villes suivront le mouvement, en commençant par Gand, Hasselt et Liège. Au plus tôt en 2021, Malines et Willebroek devraient également instaurer une zone de basses émissions. Chaque ville peut décider de la fermeté de la législation et du montant des amendes. Ainsi, à Anvers, il est possible d’acheter un pass journalier qui vous permet d’accéder à la zone au maximum huit fois par an, peu importe le type de véhicule que vous conduisez. À Bruxelles, les amendes sont plus importantes.